les souvenirs d'Adrien raconter par lui même
1 /Images et flashs qui m’ont accompagnés dans mon parcours de vie,certainement incomplètes , subjectives ,des choses oubliées, enfouies. Le moi est ainsi allons-y.
Graranjou
Naissance ,vécu jusqu’à 3 ou 4 –5 ans ? une image qui me revenait très souvent dans mes rêves ,(une mère portant un enfant dans ses bras courant dehors vers les hommes,des cris,une pomme de terre que l’on coupe ,qui est frottée sur le dos de l’enfant,une personne qui intervient ).Vers l’âge de 30 ans j’ai posé la question à Maman.Le fils de ton parrain Michel Sarrazin et mon frère Michel m’avait laissé tombé dans la cheminée. J’avais 20 mois environ.Je vois très bien cette cheminéeJe n’ai aucune séquelle physique de cet évement.Depuis l’explication ,cette image forte a quittée mon esprit.
Une autre image,un tombereau les bras en l’air, un attroupement,autour.Un jour Michel me raconta ,que le tombereau lui était tombé sur le pied .Une autre image qui a trouvé sa réponse .
Une troisième image :Le prisonnier Allemand qui me protégeait de la marre,ou notre petite sœur s’était noyée. Je vois la clôture, la grange immense, les animaux qui étaient pour moi des monstres .C’était l’endroit mystérieux,ou le méchant allait m’engloutir .Cette image m’a souvent accompagnée dans mes rêves,encore aujourd’hui.
Garanjou ,ou j’allais souvent passer le jeudi,quand nous étions au raccord.Ma marraine qui était pleine de douceur pour moi . Mon parrain dont j’avait un peu peur,homme dur,moi petite puce au milieu des bœufs, de l’étalon impossible à maîtriser .Ces bêtes monstrueuses ,et le parrain qui ne comprenait pas.Fils du père Galeste ,qui avait fait marcher sa ferme quand il était prisonnier.Par contre j’aimais écouter ses histoires de la ferme ,ou il avait travaillé en Allemagne comme prisonnier.
La maison des baudry
5,6 ans,ma mémoire me fait un peu défaut ,et les images sont moins fortes,des souvenirs vagues , incomplets,moins forts.
la Torpédo en panne dans notre cour,l’arrierre en forme de cul de canard l’interdiction d’y monter.Claude , Michel et moi,le petit voulant les suivre.Pour nous ce fut un jouet fantastique, surtout à cette époque ou les voitures était rares ,et que on les voyaient de loin.Cela a du très mal se terminer.Je vois le propriétaire pas très heureux.Le souvenir réel est flou.
Ma chute du haut d’une charrette de paille.Poussé par Michel car ma peur me faisait hésiter,chute sur le brancard. Les deux lascars prenant la poudre escampette en langage de l’époque.Ma Mère me ramassant,évanoui.il y eu plus de peur que de mal,le rescapé se remis de l’aventure, avec quelques calins.Une engueulade des frères ce qui me consola.Mais surtout la certitude qu’ils iraient au lit pieds nus,cette phrase magique guérison de tous nos chagrins
La messe de minuit(deux heures dans un semi coma).Le soutien des copains pendant la messe de noel,le silence de nous tous sur cet évement.Cet endroit nous était interdit.Lors d’une radio des cervicales ces mois derniers, suite au réveil d’une douleur nommée arthrose.Le médecin fut très surpris de découvrir que j’avais 3 cervicales ayant eu une fracture.Le souvenir de cet événement me revint à la mémoire.les 7 ou 8 mois de souffrance en silence et gardée .secrete,Claude et Michel, étaient ‘ils de l’équipée , je l’ignore .La réponse du docteur fut (vous auriez pu rester paralysé à vie).Le destin en voulut autrement et merci à lui.
Les balles que Michel et Claude avait trouvées, avec la bonne idée de les jeter dans la cheminée située en face de la porte.Gerard qui passe et reçoit la balle dans le genou.Que fut la suite des évements ?
L’image d’un cadeau suspendu par Claude, pour celui qui ferait sa corvée.Il venait d’intégrer la famille grouillante,lui qui venait de vivre chez notre grand mère paternel ,une vie de fils unique.Je vois en image, une rébellion de ma part.J’ai perdu à ce moment mon statut. Sa personnalité très forte me remettant à ma place de troisieme.Le duo Caude et Michel
se constitue à ce moment là.Ma nature rebelle prend naissance à cette époque je suppose ! ! !
L’école
Etant installé dans mon statut de rebelle.J’ai le souvenir que Madame Maillet eu beaucoup de difficultés à me faire travailler et obéir.Je fis parti du trio des trois oies (Nicole George,André Ferré, et moi même).Je m’amusais à faire des trous dans le milieu de mes cahiers,les exhibants, faisant le pitre.Elle accentuait ma rébellion, me donnant en exemple Claude,l’obéissance de Gérard, ce dernier avait le prévilege de s’occuper du poêle à bois.J’ai souvenir que sur les bons conseil d’un grand père dont je ne me rappelle plus le nom, qui se débrouillait d’aller chercher ses choux avec sa charrette et son bourricot quand nous sortions de l’école.On l’aidait à remplir sa charrette.Son conseil : me moucher avec le pouce en envoyant ma (Mêle)le plus loin possible.Je le fis dans la classe, engendrant je suppose une perturbation évidante de la classe entiere.Avec tout cela j’avais accumulé deux années de retard.En me gardant elle devait penser que la honte allait me saisir, de voir les plus jeunes que moi aller dans la classe de Monsieur Maillet .Ce retard dont je me rappelais plus, me fut confirmé par Jeannine l’épouse de Michel .En désespoir de cause j’intègre la classe de Monsieur Maillet.Miracle, peut-être vexé,et grace au bon sens de Monsieur Maillet je deviens un travailleur acharné.Je rattrape tout mon retard.J’arrive au niveau de mes conscrites qui étaient à la grande école depuis deux ans(Edith barbot,et Marinette Davier ). Par leur statut de bonnes élèves, elles tenaient le cahier des bons points et mauvais points .Avec de nombreux critères d’appréciations (discipline,application,tenue, ! ! ! !).De ce fait j’étais toujours relégué derrière les deux filles ce que je vivais très très mal.Et bien sur ,ça se termina par une colère monstre, dans le souvenir m’est resté gravé en mémoire(je pris mes cahiers livres que je déchirais et lançais dans la classe,et par la fenêtre en criant à l’injustice).J’avoue que Monsieur Maillet dans cette situation ,sut me calmer et m’expliquer la situation en privé (il devait ménager les calotins pour sauvegarder la seule école parmi tous les villages alentour qui n’avait pas la concurrence de l’école libre ,ce que je compris à l’époque,et bien sur me flatta sur mes progrès).Le cahier de bon et mauvais points disparu.Je réussi à être premier une ou deux fois .Je dois avouer que les deux filles méritaient leur place surtout Marinette. Par contre j’étais heureux d’avoir relégué Ismael gauducheau, garçon un peu narcissique ,que je n’aimait que très modérement.Nous n’étions pas du même rang social,et il savait l’exprimer par sa morgue.
Mon copain fut Yve Maillet et cela eu certainement une grande influence sur mes résolutions de travailler sérieusement et d’engranger le maximum d’atouts pour me sortir de la condition et de l’image des GUINAUDEAU à cette époque .Monsieur Maillet m’ayant fait comprendre que pour nous la seul manière de nous en sortir dans la société était de travailler intellectuellement.Merci Monsieur Maillet.Cette époque fut un tournant dans la construction de ma personnalité.D’abord un statut diffèrent des autres m’échoit.Une relation privilégié avec Yves et surtout avec la fille de Madame Maillet (réconciliée)et de Monsieur Maillet.J’étais la seule personne qui jouait avec elle et avec qui elle était calme.Ce qui fait que souvent, les récréations ,je les passais avec elle sur le palier de leur cuisine.Quand elle fut gravement malade et décéda ,Monsieur Maillet me pris à part.Il m’expliqua sa maladie et me dit merci(les vrai termes j’ignore,ce que je raconte est l’image que j’ai enregistrée de cette époque et de ses évements) .Cette image est très forte, et je vois toujours la silhouete de leur fille dans la cour
Ce statut particulier à cette époque me coupa des autres élèves .Cà m’arrangeais ,je le pense au fond de moi meme.Je fus exclu des jeux, surtout ceux qui étaient défondus.J’ai souvenir de cercles formés pendant le repas des instituteurs ,seul moment ou les élèves étaient sans surveillance .Cercles ou Jean Claude Brunet dit la petite tète en était le jeux . Ou filles et garçons découvraient leur différence .A cette époque c’était normal et ne portait pas à interprétation malsaine.Comme les jeux du patient et de l’infirmiere,chez Edith ou chez la grand mère de Marinette.J,’étais exclu de ces jeux,mais m’étant fait le copain de Jean Claude Brunet, je fus au fait de beaucoup de petits secrets d’alcove.Je ne compromis jamais Jean Claude, mon silence resta total.Mon statut et ma maturité du moment ont fait que j’étais dans une autre disposition d’esprit.Ces petits secrets me permirent de me protéger contre certains grands, en les menaçant de tout dévoiler .Alors j’avais la paix , petite puce loin du ciel, près de la terre.A cette époque on pouvait vite devenir un souffre douleur de certains énergumenes.Je pris souvent la défense des faibles. J’ai souvenir d’avoir protéger Jujiaux du georgeais ,agressé par certains garçons peu intelligents,méchants ! ! ! !je fus un peu un robin des bois,justicier, je me prenais au jeu ,le petit homme se construisait.
7-8-14 ans ?
je deviens le chef ,Claude est parti à Pétre ,Michel entre dans le monde du travail.C’est moi qui prends les choses en main.Monsieur Maillet m’y encourage,s’interresse à la famille Guinaudeau(sa participation au travaux chez nous des jeudis m’a beaucoup marqué,l’ attitude de cet instituteur à certainement participée, à cette époque, à notre intégration ,et évité une forme de marginilisation de notre famille ).Cette expérience me confirme dans mes convictions d’aujourd’hui les Adultes sont trop peu présent
aupres des jeunes .
Statut nouveau peu conforme à l’ordre social de l’époque.Je m’investis dans les taches de la maison.Le matin je prépare le déjeuner(chocolat au lait avec 40 sucres…mon premier poulet que je prépare à 10 ans qui a le gout de la fumée…..)Chacun doit faire sa toilette. .Les lits sont faits avant de partir à l’école. Les filles sont coiffées(je crois que certaines on le souvenir de la séance de la toilette et surtout de la coiffure)Jeanine Maryvonne,Jocelyne un peu moins .Elles étaient très obéissantes et je crois qu’elles y trouvaient leur compte(elles prirent la relève et leur engagement aux Raccord fut exemplaire vous avez eu du mérite ,merci et bravo).Je repasse le linge ,je fais payer ma prestation aux frères .Je crois que j’introduisis la discipline, l’ordre,une forme de propreté.Le trajet de l’école se faisait en rang les uns derrière les autres.J’avais une baguette.Les voisins me confièrent leur progéniture sous ma protection et mon autorité,le sac collectif était porté chacun son tour par les grands (cet épisode me fut raconté par les Baudry et de Madame Ratier,dont j’étais l’admiration se prenant parfois pour ma deuxième mère).Je suis devenu le chouchou de ces Dames et de Maman bien sur( j’allais après l’école chercher les médicaments à luçon,effectuais les courses à l’épiceries de St denis du Payré ! ! !)L’image de l’oncle Alexandre me prodiguant les conseils de jardinage et de taille me reste flou.Grace à lui j’appris à cultiver les plants de légumes (les différent choux ,salades…les voisins me donnant la piece quand je les approvionnais).Je revois encore mes petits carrés.Je devais avoir 10-11 ans.Est ce à ce moment là que se construit mon sens du commandement, et, de l’organisation , ?
Donc j’allais très peu au champ,c’était le domaine de l’homme « Gerard, ».J’était la petite bonne de la maison, mes frères m’appelaient pot de plume.Avec Gérard j ai eu beaucoup de problèmes je voulais qu’il m’obéisse, lui bien sur ne voulu pas se soumettre à mes ordres .Souvent ça se terminait en bagarre.La plus mémorable fut celle du vélo ou paraît il je faillis le noyer ,le père galeste régla le problème par la confiscation du vélo.Je crois que je réussis à me dérober de la correction ,que nous méritions tous les deux.Avec Gérard nos rapports furent d’opposition et à la fois de beaucoup de complicités.Nous étions souvent complices pour faire les bétises,il prenait plus souvent que moi, les engueulades. J’avais trouvé la parade,je me cachais .J’attendais,que la nuit arrive ,Prise d’inquiétude Maman m’appelait on me suppliant de venir. Le pardon m’épargnait la correction,puis je crois que la Maman me protégeait. Pour elle c’était ce Bougre de Gérard avec son diable dans le corps qui m’entraînait .(quelques bêtises faites ensemble :les lances pierres avec la chambre air du vélo du Pere-le cheval abondonné lors d’un labour ensemble-le cidre de corme envoyé au champ-les serpes perdue-les bracnailles toutes défaites) Des souvenirs éparses ( :,nos jouets fabriqués avec de la terre glaise,farette la chienne qui mord le pie d’une vache,Michel qui la pend au brancard d’une charrette,la détache pendant qu’il fait le trou Farette se réveille et nous nargue au bout du champ :les virées dans les marais :les canards qui courrent sans tête lors de leur mise à mort :les nids des corbeaux et pies dénichés,il fallait rapporter les pattes à la Mairie en contre partie de gagner quelques centimes).Une vraie vie de gosses libre ,)en symbiose avec la nature
Raymond avait des diffucultés à trouver sa place avec Gérard et moi.C’était notre pleurnichard.A chacun de son anniversaire nous lui faisions le pari qu’il pleurerait.je crois que l’intervention du père stoppa notre petit jeu ,heureusement car l’escalade de nos gamineries aurait pu dégénérer
Je fus enfant de cœur vers l’âge de douze ans,à ma demande.Apres de long moments passé devant la fenêtre de la maison .J’annonçais à Maman que je voulais devenir prêtre ,pour faire régner la justice faire le bien,aider les autres.Maman accueillit il me semble avec une certaine joie.Elle à certainement fantasmé sur cette vocation d’un Guinaudeau curé,qu’elle revanche pour elle sur le destin.Pour les autres j’étais devenu fou.Ma vocation disparue aussi vite qu’elle était venue hanter mon esprit.Deux raisons semblent m’avoir aidé à renoncer .L’interdiction pour un prêtre de se marier(je suis pour le mariage des prêtres en toute liberté)et l’autre lors d’une confession ,le curé voulait avec insistance me faire dire que j’avais péché par la chair,avec une copine( avait il extorqué sous la peur,un aveu à une fille ?) .A 11 ans je ne comprenais pas ou il voulait en venir,ma maturité à cette âge était loin de considérations sexuelles.Quelque chose en moi à ce moment se révolta .C’était de l’inquisition, un manque de psychologie,on violait ma conscience.Ma vocation s’arrêta là.Aujourd’hui je me considère comme un Agnostique très respectueux des religions .J’espere que l’église à évoluée ! ! ! !
Période très riche.Je vécue une vie pleine de choses. ,avec un bon dieu qui protégea cette tribu des GUINAUDEAU. Enfants d’une mère et d’un père ayant quitté l’école à 11ans, gagés dans les fermes,certainement exploités,abusés(notre père racontant que comme des esclaves ils étaient alignés et les patrons venaient les acheter pour l’été à la saint jean,et pour l’hiver à la saint michel.Pour l’hiver les moins costauds restaient sans travail.le repas chez les patrons, ou celui.ci était toujours servi le premier, prenant tout le beurre sur la mojette et des qu’il avait fini de manger il fermait son couteau . Tout le monde devait se lever.Malgré ce passé d’exploitation presque d’esclavage .Ils furent dignes, integres,sans haine .Merci des valeurs que vous nous avez permis de construire.Merci au gens de cette période qui peut-être sans en avoir conscience, participèrent à ma construction et à ce que je suis devenu( Monsieur Maillet,Madame Ratier ,Zilda,Les Baudry,les Brunet, Ma marraine ,Monsieur Tereschenko avec qui j’eus une relation privilégié et qui me raconta son histoire en Russie, lui fils d’une grande famille possédant une chaîne d’hôtels et une flotte marchande,les objets cachés lors de leur fuite,j’avais 13 ans je n’ai rien écrit ? la bonté de la France qui devait les accueillir, elle les envoie dans les mines de sel en Tunisie. Il tombe très malade et c’est Zilda qui le soigne .Ensuite il feront vie commune.Les Rivoisy et leur fille Handicapée très intelligente, mais cachée.J’ai beaucoup dialogué avec elle .Tout cela à certainement contribué à la construction de ma vie professionnelle auprès des Handicapés ,et aujourd’hui mon engagement au Resto du Cœur.
14 ans fin d’une période,commencement d’une nouvelle Le fait que j’avais participé aux fonctions ménageres.Le certificat d’étude en poche,et ne sachant pas de ce que l’on allait faire de moi.L’intervention d’un Monsieur Barré Banquier à La Roche sur Yon,qui avait un fils au centre apprentissage de Tours. Nouveau établissements pour les bons élèves sortants de l’école à 14 ans.Adrien tu sera Cuisinier..
La découverte de la vie de pension !La surprise fut très grande .Je garde pourtant un bon souvenir de mes trois années d’apprentissage.Tres sociable et un peu diablotin je me fis beaucoup de copains et fut très respecté .Je découvris que mon ascendance sur mes camarades était très grande et naturelle .Malgré ma petite taille je fus un leader,ils étaient encore Bébé et un peu couconnés en langage de notre époque.Par contre je découvris une forme de racisme de la part de quelques Professeurs.Par eux j’ appris que j’étais un Chouan, renégat de la France .Moi laïc républicain qu’un instituteur pourtant athée,et qui m’avait enseigné dans cette école de la république le respect de l’autre à travers sa religion entre autre,ainsi que la tolerance. Je ne compris plus rien,dans quel monde étais-je venue .Il m’ insulte .Je passe 5 minutes à la porte à chacun de ses cours.Alors je deviens un trublion .Il n’a pas de chance, les copains prennent ma défense .Bon élève certains professeurs prennent ma défense ,cela me sauve d’une mise à la porte qui me menaçait. Son comportement raciste se retourne contre lui.je voulus savoir pourquoi il manifestait cette haine contre moi par rapport à mes origines de Vendéen .Je compris qu’il était tout simplement stalinien.Mouvement qui infiltrait le monde de l’éducation .Nous étions de bonnes proies, nous qui allions devenir les ouvriers ,et constituer le prolétriat.Merci car il me poussa à étudier l’histoire Vendéenne et celle du Communisme intolérant,voulant fabriquer un homme nouveau en éliminant tout ce qui empêche cette construction,ce concept explique le goulag.Voilà comment j’ai fui le communisme ,comme l’idée de devenir curé.Et pourtant mes origines auraient pu contribuer à ce que je devienne communiste.Merci de mon avoir protégé monsieur le Professeur de Géographie par votre comportement .J’avais 16 ans
Me voici avec un CAP de cuisinier-patissier,trois saisons (la Baule, Bénodet , St Lunaire)une expérience ,le cœur bat vite ,ma ruralité me colle à l’esprit,ainsi que de m’occuper des Autres, j’écris beaucoup,potasse dur,m’inscrit à des cours par correspondance,passe des concours(sécurité sociale à Nantes. Je suis reçu mais je reçois ma lettre d’embauche deux après .J’étais en formation de Moniteur Agricole et Technicien à Anjou dans l’Isere, formation pour Adulte. Et cela après avoir été en attente deux ans environ au Raccord .Ce qui à mon avis à du poser des problèmes de compréhension aux parents et à d’autres, je n’ai jamais eu de remarques de leur part .Je suis heureux,dans cette école d’ Anjou.J’y rencontre des hommes merveilleux (Monsieur Laureau, les frères Cléments (mon optimisme,ma foi,ma tenacité,ma nature rebelle,mon tempérament lutteur vont contribuer à mon envol et à une (culturisation de mon esprit ).Je réalise à ce moment là que le chemin ou je m’engage est le bon. Tout en ayant conscience qu’il ne sera pas une ligne droite, non sans difficultés.Les diffucultée deviendront dans ma vie une raison d’engagements et seront un véritable aiguillon dans mes actions
Elle fut un paradoxe empreinte d’amour et de haine.Au départ elle me fascinait.La vie de marin m’attirait. J’avais compris que c’était un moyen d’engager des études gratuites.Examen d’entrée dans une école de marine, à Nantes.Je réussis l’examen ,la joie est complète .Incorporation à Rennes.Je passe une visite médicale .Ils trouvent que mon cœur bat trop vite.Je suis réformé.Grosse deception ,je n’accetpe pas ce verdict .Tres vite je me ressaisi et repart dans d’autres recherches . Ma réussite à l’examen pour entrer à l’école d’ Anjou règle avec bonheur mon avenir.J’oublie l’armée, persuadé que c’est fini pour moi.Horreur :Je découvre à mes dépends que je suis classé bon absent et versé dans l’arméede terre ;C’est la guerre d’Algerie,je suis contre.Je prends ma plus belle plume et je dis à l’armée ce que je pense d’elle, leur fait savoir mon refus d’aller combattre en Algérie et les raisons de mon refus(4 pages j’ai 19 ans).Je suis convoqué à Lyon et je m’entends dire d’un Général que si nous avions été en 1940 c’est le poteau d’exécution qui mattendait.Je crois que je lui est répondu sans être intimidé par son uniforme,que j’aurais agi de la même maniere,et serais allé dans le maquis.On me fait passer des tests reçu aux premiers, deuxieme tests plus compliqués ,bons également .On me signale que je pourrais être officier.Je refuse, il fallait me garder dans la marine.J’ai fait mon service militaire comme deuxième classe dans l’aviation.A ma libération j’apostrophe une patrouille , boum tribunal,je m’en sort pas trop mal grâce a l’intervention d’un avocat.Je viens de me marier,çà risque de faire désordre dans la belle famille,tout se passe bien par la suite.Mais je suis marqué à l’encre rouge à l’armée .Je ne pense pas que cet épisode ai eu des conséquences dans le déroulement de ma vie professionnelle .Un épisode qui aurait pu etre lourd de conséquenses en y réfléchissant maintenant .L’esprit révolutionnaire m’anime un peu à cette époque,mon mariage et mes responsabilités familiales vont adoucir cet esprit et éviteront que je m’engage dans des luttes scabreuses.j’ai la chance de rencontrer des syndicalistes à la C.F.D.T.(Un ingénieur de la compagnie du canal du Rhone,un cheminot ).Nos réunions etaient basées sur une réflexion et non pas sur des slogans type lutte des classes, anti patron .Ce fut une véritable Université.Mon passage à la J.O.C fut également très bénéfique
Les uns diront atypique comme le bonhomme.Particulier un peu fou . Parfois je suis étonné de ce parcours , et me demande si cela a été vraiment réel et bien OUI .Pour moi ce fut une expérience d’une grande richesse .Avec un enchaînement d’étapes accompagnant chacune de mes évolutions,et l’aboutissement d’objectifs tracés.Ma foi en la vie et de m’etre libéré de toutes contraintes doctrinaires sociales…..furent une chance pour moi
6 ans d’enseignement en maison familiale,la découverte d’une pédagogie dont l’éducation nationale aurait bien du s’inspirer depuis longtemps
Une expérience en ferme .il fallait que je vive cette expérience pratique de terrain,expérience qui fut très riche et m’apporta beaucoup d’atouts pour la suite de mon parcours
Ces deux expériences étaient nécessaires pour entrer dans la profession de l’enfance handicapée.
1970-2000 .d’abord comme stagiaire à Megeve ; 1971 Educateur technique d’horticulture,3ans d’ I.U.T.en cours d’emploi à Grenoble
1979-2000 -
mes idées se concrétises je mets en place avec une équipe motivée Un C.A.T. un Hébergement varié.Un foyer occupationnel avec une ferme ouverte vers les écoles .
Ma fonction de directeur fut passionnante très riche, prenante, et
usante.Dans cette fonction on est souvent seul, votre statut vous isole ,sauf à s’intégrer dans la caste des notables,ce que j’ai refusé,et qui engendra beaucoup de surprises parmi ces dit notables ruraux.Que j’assimile à des petits seigneurs répuplicains.Les Monsieur le directeur,monsieur,monsieur conventionnel, de circonstance .Cela m’exasperaient.Je suis Adrien et veux rester Adrien,parmi les autres.Mon autorité n’a jamais eu besoin d’artifices pour s’affirmer .A Château c’est un projet une idée qui s’est concrétisée,avec une équipe qui continue dans la même direction avec l’adaptation du temps d’aujourd’hui .Parfois je me demande comment j’ai pu parcourir ce chemin ?C’est ainsi
1999 la retraite est la
je la savoure dans le quotidien, le jardin,les resto,la fonction d’adjoint au maire, la famille ,la marche.tout cela en donnant du temps au temps.
Un bout d’une histoire incomplète sûrement.
Je remercie mon épouse Jeanine, mes enfants.J’ai toujours essayé de concilier le temps pour eux et le temps pour les autres.Ai-je réussie ,ce n’est pas moi qui ai la réponse .Je fus certainement Adulte avant l’age,responsable dès 10 ans ce fut ainsi .j’en ai jamais souffert, les avantages obtenus me paraissant plus positifs à l’observation que je fais du parcours de certaines personnes gâtées par les critères définis par la bonne( pensante )de nos Mandarins.Et ces réussites du paraître ou les gens s’alienes et vivent dans une misère morale,devenant des proies à toutes les dérives, modes
J’ ai essayé de garder des mots de la culture du Raccord et la maniere de raconter.
Famille GUINAUDEAU sois fière des tes origines
( DEDE pour les personnes de Lairoux )