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Lorsque Raoul Brunet est devenu maire de Lairoux, il a tenté de faire obtenir le prix Cognac - Jay à la famille Guinaudeau.

             Ce prix récompensait les familles nombreuses méritantes dans le sens où elles correspondaient aux critères établis par cette fondation.

             Il semble bien que les instances religieuses de l’époque n’aient pas répondu favorablement à cette demande : Galeste ainsi que le nouveau maire Raoul Brunet n’étaient pas considérés comme étant du côté des curés .

              Devant cet échec, Raoul entreprit alors de faire les démarches nécessaires pour que la famille Guinaudeau obtienne le prix Nestlé.

              Celui-ci fut accordé et remis sans problème car il n’exigeait pas de considérations religieuses, mais ciblait plutôt les familles très très nombreuses.

               Raoul fit également obtenir à Yvonne la médaille d’or ( avec rosette ) des mères de famille. ( Voir le fichier ‘ Le discours de Monsieur Brunet maire de Lairoux’).

             En 1985, Yvonne et Adrien fêtèrent leurs noces d’or.

              La célébration officielle eut lieu à la mairie de Lairoux avec la participation de Raoul Brunet maire en fonction à cette l’époque.

 

                                                              La famille Guinaudeau réunie devant la mairie de Lairoux.

 

                          Discours de Monsieur Brunet maire de Lairoux pour les ‘Noces d’Or’

                                                d’Adrien et Yvonne Guinaudeau.

 

 Chers amis,

                Il y a cinquante ans, vous veniez tous les deux à la mairie de St. Michel en L‘Herm faire prononcer votre union par monsieur Jules Auneau, qui en sa qualité d’officier de l’état civil, ceint de l’écharpe tricolore comme le veut la loi vous a déclaré «  Unis par le mariage ».

               Cinquante années ont passé et aujourd’hui vous avez voulu, accompagnés de vos enfants et petits enfants, faire un pieux pèlerinage dans la maison commune de Lairoux, lieu de votre résidence où le maire et l’ami est heureux de vous accueillir.

                N’êtes vous pas en effet les ambassadeurs de la joie dans la fidélité et la continuité ?

                Il n’y a aucun texte réglementant la cérémonie dont vous êtes les héros, et que l’usage a baptisé de ce joli nom « Les Noces d’Or », comme pour lui conférer l’éclat et la richesse de ce métal précieux, qui devient dans les mains d’un artiste un joyau, ou dans les nations l’étalon de la valeur.

                 Vous avez eu une très grande famille :

            Claude en 1936.

             Michel en 1937.

                  Claudette en 1938.

              Adrien en 1940.

                Gérard en 1941.

                    Raymond en 1942.

                    Jeannine en 1943.

                       Maryvonne en 1944.

                   Joselyne en 1946.

                   Christian en 1947.

                 Daniel en 1950.

                   Chantal en 1951.

                  Nicole en 1952.

                    Yannick en 1954.

                      Maryline en 1956.

                   Didier en 1957.

                    Thierry en 1960.

Le parrain de Thierry étant le Président de la République en activité : le général De Gaulle.

                  A ce titre, vous avez obtenu  en 1965 la médaille d’or de la famille française, mettant en évidence votre dévouement et l’importance de la mission concernant l’éducation de la famille.

                  Cette médaille vous a été remise lors d’une cérémonie de la fête des Mères par monsieur Forens député de la circonscription.

                   Le 16 novembre 1967 : Vous avez obtenu le Prix Nestlé qui récompensait sur le plan départemental une famille méritante.

                   Ce prix est assez rare, ce qui prouve bien toute sa valeur.

                   Ce jour là, notre petite commune était en fête, puisqu’elle accueillait le sous-préfet, le député, le conseiller général, le directeur de l’action sanitaire et sociale, le président de la mutualité agricole, le président de la famille rurale, le directeur et le président de la famille de France.

                   Ce prix vous a été remis par monsieur Campa, inspecteur général de la maison Nestlé.

                    En 1935, vous étiez salariés agricoles chez monsieur Auguste Violeau à la ‘Grand’Côte’ de St. Michel en l’Herm.

                     Après avoir passé quelques années à St. Denis du Payré chez monsieur Sarrazin à la ferme de Garanjou, vous êtes venus vous installer à la Butte des Chaumes, ensuite au Raccord où vous êtes actuellement.

                      Employés agricoles, agriculteur, laitier indépendant, retraité.

                      Quelle belle carrière ! Bien remplie malgré de nombreuses embûches, mais Adrien Galeste ( le petit gars leste ) est toujours là, toujours dispos, l’œil vif et pétillant comme un jeune homme ; c’est vrai que le vélo conserve, mais à 73 ans, il faut le faire !

                       Mes chers amis, je voudrais tout simplement vous féliciter, vous souhaiter une bonne et belle journée avec vos enfants et petits enfants, je vous souhaite aussi une bonne santé et pourquoi pas vous accueillir dans quelques années pour célébrer vos ‘Noces de Diamants’.

                                                                                           Raoul Brunet

 

              Le vin d’honneur fut servi dans l’ancienne école transformée en lieu de fêtes et réceptions et où les voisins et amis vinrent trinquer avec les mariés entourés de leurs enfants et de toute la proche famille..

              Le repas eut lieu au restaurant ‘ La Pastourelle’ à Luçon et se déroula au mieux.

              Il y eut un lendemain à la salle municipale avec dégustation de sardines grillées suivie d’un match de foot au stade municipal entre équipes intra-famille.

 

 

Le repas des Noces d’or :

 Les mariés avec Julien Guinaudeau ( veuf ) à côté d’Yvonne et Constantine Guinaudeau ( veuve ) à côté d’Adrien.

 

    Après le repas, Adrien  trouva refuge dans la voiture de sa fille Jeannine pour y faire une petite sieste comme il en avait l’habitude. Ayant appuyé par mégarde sur bouton de la fermeture des portes centralisé, quand il se réveilla, il se retrouva prisonnier et ne connaissant pas ce nouveau système, il appela à l’aide pour que l’on vienne le délivrer.

     Après le bal, les vieux mariés voulurent revivre également la nuit de noce et pour cela allèrent coucher dans une chambre de La Butte des Chaumes chez Fernand et Lydie Baudry.

     Quand les noceurs vinrent leurs porter la soupe à l’oignon, ils trouvèrent le marié dormant en travers du lit, et la mariée tombée dans la venelle et dormant elle aussi.

 

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